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Chaire de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne


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Trois axes de recherche favorisant les projets interdisciplinaires novateurs

La programmation de recherche de la chaire s’articule autour de trois axes propices au développement de collaborations interdisciplinaires à l’UQAM. Allant du micro au macrosocial, ces axes portent sur 1) les expériences, 2) les pratiques et 3) les politiques du vieillissement. Chaque axe est défini succinctement en précisant les créneaux de recherche des membres de la chaire et de la titulaire, pour ainsi mettre en évidence sa pertinence sociale et scientifique.

Axe 1.  La diversité des expériences et des parcours de vieillissement

Ce premier axe regroupe les projets de recherche portant sur les multiples et les nouvelles réalités du vieillissement. Avec l’allongement de la vie et selon les seuils d’entrée dans la catégorie des « personnes âgées », cette période de vie peut couvrir jusqu’à 50 ans (de 60 à 110 ans). Ainsi, dans une perspective dite de « parcours de vie »  (life course perspective), les travaux de cet axe s’intéressent à la diversité des expériences du vieillissement en regard du genre (Charpentier, Quéniart, Rose), de l’orientation sexuelle (Chamberland), de l’ethnicité (Rachédi, Saris), des parcours migratoires (Rachédi, Charpentier, Quéniart), de la poursuite de la biographie éducative (Bélanger), de la pauvreté et l’itinérance (Roy), de la fin de vie (Bourgeois-Guérin, Vachon) et au croisement de ces multiples caractéristiques identitaires. Cet axe génère des connaissances inédites.

Axe 2. Les pratiques (novatrices) visant l’exercice des droits et la citoyenneté des aînés

Ce second axe regroupe les recherches portant sur les pratiques ‘auprès des’ et ‘avec les’ personnes âgées dans les champs disciplinaires des professeurs : travail social, droit, architecture, éducation, psychologie, sexologie, management, arts visuels, etc. Dans une perspective d’innovation, les recherches visent une diversité de pratiques : la vie éducative au troisième âge (Bélanger), la transmission intergénérationnelle (Quéniart), l’utilisation des nouvelles technologies (Fusaro), l’empowerment et l’exercice des droits (Charpentier, Saris), l’accompagnement par l’art (Trudel), pour permettre aux aînés d’explorer un univers de possibles, de modifier le regard qu’ils portent sur eux-mêmes, de prendre la parole, de créer des liens sociaux et d’exercer leur citoyenneté. D’autres études s’intéressent aux pratiques architecturales prometteuses pour les résidences de personnes âgées (Lupien), aux technologies favorisant le maintien à domicile (Fusaro), aux pratiques interculturelles (Rachédi), à l’intervention en contexte de deuil (Bourgeois-Guérin), de maltraitance (Charpentier, Saris) et de fin de vie (Vachon). Ainsi, les travaux de cet axe invitent à renouveler les interventions à l’endroit des personnes âgées, en fonction de leurs réalités plurielles et en les reconnaissant comme des citoyens à part entière, capables de moduler leur vie et de prendre part aux services qui les concernent.

Axe 3. Les politiques publiques et les inégalités du vieillissement

Le troisième axe se propose d’analyser les programmes et les politiques publiques afin de savoir s’ils assurent une protection adéquate aux ainés, surtout à ceux qui sont en situation de défavorisation sociale et économique. Au Québec, plus de 47 % des personnes de 65 ans et plus (568 000 en 2012) sont bénéficiaires d’un Supplément de revenu garanti (SRG) qui offre un revenu minimum de 15,270$ (D’Amours, 2013 :19). Les travaux de cet axe ciblent : les régimes de retraite publics et privés ainsi que les politiques fiscales (Rose), les programmes visant les travailleurs vieillissants (Bélanger), l’accès aux soins et la privatisation des services (Charpentier), les politiques de logement social et d’hébergement (Lupien, Charpentier), l’inclusion des ainé(e)s dans la politique d’éducation des adultes (Bélanger) et les projets législatifs pertinents (Saris), dont la Loi 52 sur les soins de fin de vie (Vachon) et l’assurance autonomie (Charpentier). D’autres recherches s’intéressent au rapport qu’entretiennent les ainés aux institutions, à leur participation dans les instances et dans l’élaboration des politiques (Quéniart, Charpentier). Cet axe vise à alimenter les débats publics et à proposer des orientations aux politiques du vieillissement à la lumière des expériences (axe 1), des pratiques (axe 2) et des inégalités documentées par les recherches.

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